Préférant les live, il n’a pas l’habitude de faire des MV car ce n’est manifestement pas son genre et pourtant. Minimaliste ou austère, c’est selon les goûts de chacun en parlant de MV et à fortiori d’images, parce qu’on se demande bien pourquoi faudrait-il en faire si ce n’est pour promouvoir un titre.
Bref, Jeong Cha Sik a décidé de franchir le pas mais sans recourir au marketing ni au service d’un quelconque professionnel de la chose, en se jetant dans les herbes ou plutôt la nature pour nous emmener rêver avec lui sauf qu’il n’y a rien à voir…
‘’Ben, mon vieux… Tu ne m’y reprendras pas’’ pourrait-on dire, sauf que ce n’est pas dans les images – réalisées fort sobrement par une amie certainement – qu’il faudra chercher quelque chose à voir ou même à comprendre et ne nous méprenons surtout pas sur le titre. Il serait capable de se fâcher, le bougre, si on en croit les grognements qui ponctuent la chanson comme un dormeur qui déteste qu’on le réveille en plein rêve ou délire, on ne sait plus vraiment.
Quoi qu’il en soit, il est parfois bon de rêver un peu même si cela ne mène nulle part parce qu’au réveil, la réalité risque d’être rude ou vide de sens. Pour notre part, le thème du rêve et de l’errance est encore peu exploré artistiquement parlant et pour la peine, ‘‘The empty dream’’ ne nous paraît pas si vide que ça. C’est pourquoi, nous avons retenu cet artiste original qui a toute sa place dans ce créneau encore vierge, du moment qu’il ne nous emmène pas trop loin et surtout pas dans les marécages.
Pour continuer avec Jeong Cha Sik, notre homme a débuté sa carrière en 1998 comme chanteur, parolier, compositeur et arrangeur musical au sein du groupe Rainy Sun tout en poursuivant son bonhomme de chemin en solo. ‘‘The Executor’’ dont ce titre est extrait est son troisième album. Enfin, il est né en 1974 à Busan et prend parfois le dernier train pour rentrer chez lui…