S’envoler ou s’échapper d’une situation a le même sens pour une personne en proie à un mal être. C’est en résumé, le thème de la chanson dédiée à tous ceux et celles dont la vie n’est plus qu’un étiolement sans fin à l’image de l’artiste qui déambule, sans but, dans une ville qui scintille pourtant de tous les feux.
Le concept du MV est sur le plan musical, une combinaison de mélodies avec des accents rock pour illustrer la fluctuation des émotions outre le poids de la solitude qui entretient la mélancolie quand ce n’est pas la dépression qui s’installe sournoisement comme une nuit tombante dans une rue sans issue.
A cet égard, s’il fallait trouver un cadre urbain pour soutenir le propos de Deng Ziqi – le compositeur et parolier – le producteur n’a rien trouvé de mieux que de retenir Paris pour les images. Ce n’est guère flatteur pour les parisiens même si la capitale est sans doute l’une des villes les plus attirantes au monde mais est-ce encore le cas, quand on se retrouve seul(e) avec soi-même dans ses rues blafardes ?
Hormis ces considérations, le MV de G.E.M. est très abouti et techniquement réalisé comme un court métrage. Avec de magnifiques plans sur la ville lumière et un super bonus pour clore la chanson, l’artiste nous invite tout simplement à déambuler à ses côtés mais repliée sur soi en quelque sorte...