S’il pouvait le voir, Gengis Khan serait fier de constater que sa mémoire est défendue avec force et conviction par ses descendants… qui sont d’ailleurs descendus de leurs petits chevaux des steppes pour enfourcher des motos.
Ben oui, les temps ont changé et les redoutables cavaliers de jadis ne partent plus conquérir le monde avec leur montures et leurs flèches mais avec de la musique et des engins à deux roues pour défendre ce qui reste de leur empire. C’est à dire la Mongolie telle qu’on la connaît aujourd’hui et dont beaucoup de gens pourraient croire qu’en dehors les yourtes et les poneys, il n’y a pas grand-chose sauf que les Hu sont là pour veiller…
A quoi au juste ? Disons qu’ils sont prêts à nous faire la fête – et pas qu’aux humains. Même les éléphants y passent dans le texte de la chanson - si d’aventure une pensée belliqueuse nous traverserait l’esprit... en traversant leur territoire, et rien qu’à leur tête se balançant au rythme de leur chant guerrier, il vaut mieux se faire tout petit et tendre l’oreille. En écoutant bien d’ailleurs, ‘‘Wolf Totem’’est joué avec des instruments traditionnels mais en surfant sur un registre digne d’une formation de métal sauf que c’est à base de lait de jument ou à la sauce mongole, c’est comme on veut du moment qu’ils ne sont pas fâchés.
Toujours est-il qu’à l’écoute et même à regarder, le résultat est assez plaisant même si chacun a le droit de ne pas s’imaginer dans un concert de Hu Band durant deux heures et à ce rythme. Mais voilà, un peu de sonorités ethniques matinées de métal, n’a jamais fait de mal aux oreilles et nous sommes même convaincus qu’aucun de ces gars ne ferait du mal à une mouche des steppes. Mais n’allez pas croire pour autant que que nous sommes devenus ‘‘mongoliens’’, à cause du confinement imposé actuellement, parce que ça se passerait mal, parole de Hu !
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